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Impact de l’activité humaine sur la biodiversité au Maroc

SOMMAIRE 

 

  

1.La biodiversité au Maroc et son importance.

 

2.Les activités humaines qui touchent la      biodiversité marocaine

 

3.Propositions de solutions

 

4. Conclusion

 

Introduction

 

   Comme toutes les espèces, les humains exploitent leur environnement pour en retirer les ressources dont ils ont besoin pour survivre. L'Homme modifie l'environnement à son profit en le considérant comme une ressource inépuisable. Aujourd'hui, l'impact des activités humaines est tel qu'il préfigure une nouvelle vague d'extinction des espèces. La nature évolue à un rythme beaucoup trop lent pour s'adapter à ces changements brutaux et rapides.

  • 1.La biodiversité au Maroc et son importance.

     

  • 1.1 Qu’est-ce-que la biodiversité ?

  •  

 

   La biodiversité recouvre l'ensemble des formes de vie sur Terre, les relations qui existent entre elles et avec leurs milieux depuis l'origine commune de la vie, c'est-à-dire plus de 4,5 milliards d'années. La biodiversité se décline à plusieurs niveaux, diversité des gènes, des espèces (dont l'Homme) et des écosystèmes. Elle prend aussi en compte toutes les échelles de taille, d'espace et de temps : des micro-organismes aux éléphants, de la flaque d'eau à la forêt amazonienne ou même à l'ensemble de la biosphère, de quelques secondes aux ères géologiques. Dans l'univers du vivant, tout est relié, tout est interdépendant.

   Parce qu'elle est aussi le fruit de nos relations avec le monde vivant, la culture est considérée  par bon nombre d'experts comme partie intégrante de la biodiversité.

 

  • 1.2 Que nous apporte la biodiversité, quel est son rôle ?

  •  

   La biodiversité est très importante pour :

 

   Notre alimentation :

 

   La pêche constitue une des principales sources de protéines animales. Avec l'agriculture et l'élevage, ils constituent les activités humaines les plus liées au vivant. La diversité des espèces et la diversité génétique de l'agriculture sont illustrées par les variétés de fruits, de légumes, d’espèces  d'animaux domestiques, et jusqu'aux micro-organismes utilisés dans les productions alimentaires.

 

   Nos activités :

 

   Le bois, le coton, la laine, l'osier, le caoutchouc, les agro carburants (à base de végétaux non alimentaires), etc. sont des matières premières pour l'artisanat et l'industrie.

L’équilibre de notre planète : Les interactions des espèces avec leur habitat et des espèces entre elles forment un tout.

C'est cet ensemble qui assure le bon fonctionnement des écosystèmes. La disparition d'une espèce a le même effet qu'une maille coupée dans un pull-over : tout se détricote.

 

   Notre santé :

 

   Plus de la moitié des substances pharmacologiques est tirée des végétaux : le saule pour l'aspirine, l'if anticancéreux, le quinquina à l'assaut du paludisme, la pervenche de Madagascar pour le traitement de la leucémie des enfants…

  • 1.13  Quel est son état au Maroc ?

  •  

   La biodiversité au Maroc est d’une variété et diversité remarquables. D’après le Centre d'Echange d'Information sur la Biodiversité du Maroc, cela est dû à sa situation géographique entre la Méditerranée et l’Atlantique ainsi qu'à la diversité de ses écosystèmes*.

 

Les espèces animales et végétales recensées dépassent les 32 000 (dont plus de 24 000 sont animales); un chiffre qui démontre la richesse du pays en la matière. Et on pense que c’est un chiffre qui reste bien au-dessous de la richesse spécifique réelle du Maroc, au vu du nombre important de régions non encore explorées et, aussi, du nombre de groupes systématiques très peu ou pas étudiés.

Mais la faune et la flore sont de plus en plus en danger à cause de l’activité humaine. Parmi les espèces disparues tout au long du XXème siècle, on peut citer le crocodile d’Afrique de l’Ouest et l’autruche à cou rouge (réintroduite au Maroc depuis), les lions de l’Atlas...Et aujourd’hui encore, de nombreux mammifères, poissons et oiseaux font partie des espèces menacées.

Lion de l'Atlas

Le phoque moine

Autruche à cou rouge

   Le Maroc compte de plus en plus d’espèces animales disparues de son territoire. En effet, huit espèces animales appartenant à la famille des mammifères ont disparu durant le dernier siècle dont le lion de l'Atlas, la panthère, le guépard, l'oryx, l'oryx  algazelle et le cerf.

   Une trentaine d’espèces d’oiseaux et plusieurs autres mammifères sont également menacés d’extinction.  Il s’agit essentiellement de l'hyène rayée, la gazelle dama, le mouflon, le chat sauvage, la loutre, le fennec, le phoque moine, .

*écosystème : Ensemble des êtres vivants et d'un milieu.

2. Les activités humaines qui touchent la biodiversité marocaine

 

  •                   2.1 Quelles sont les activités humaines qui touchent la biodiversité au Maroc ?

  •  

   De nombreuses activités humaines, pour ne pas dire toutes, touchent la biodiversité marocaine. L’urbanisation est la plus importante car plus les gens sont « civilisés », moins ils pensent à la nature.De plus en plus d’espaces verts au sein des villes sont détruits et remplacés par des constructions.

 

   L’émission de dioxyde carbone par les voitures, les élevages de ruminants, qui libèrent des gaz naturels pourtant très dangereux, et les fumées rejetées par les usines ont pour conséquence le réchauffement climatique global, qui de plus, risque sûrement de nous mener vers une grande période de sécheresse.

 

   De nombreux animaux qu’on mange sont maintenant élevés dans des usines, nourris de produits chimiques.

 

   La biodiversité marine est également menacée par l’activité industrielle qui rejette des déchets chimiques dans l’eau pour s’en débarrasser. Produits qui sont toxiques, que ce soit pour les poissons ou pour les gens qui boivent cette eau.

De nombreuses espèces de poisson sont pêchées en très grande quantité, souvent pendant leur saison de reproduction.

 

   Et enfin, la déforestation est une des activités humaines qui touchent le plus la biodiversité, notamment l’abattage des cèdres de l’Atlas, qui représentent la moitié de la biodiversité marocaine !

   

 

 

 

    La cédraie est constituée d'une variété endémique, le cèdre de l'Atlas.

 

   Les spécimens les plus vieux et les plus impressionnants de cèdres, peuvent atteindre une hauteur de 40 à 60m et 1200 ans d'âge, faisant de cet arbre une véritable mémoire vivante de l'évolution climatique du Maroc.

  •                   2.2 Quel est l’impact qu’elles produisent sur la biodiversité ? Avantages et inconvénients?

  •  

    Bien sûr que la plupart de ces actions ont des avantages, mais les seuls à en profiter sont les humains !

 

    Pour la nature, quasiment aucune des activités précédentes n’est bénéfique.

N’est-ce pas beaucoup plus facile de simplement démarrer sa voiture, et prendre le volant que de se fatiguer en marchant ? Mais ce seul déplacement en voiture libère du dioxyde de carbone, tout comme les usines, les centrales électriques et les ruminants.

Ces derniers, comme les animaux industriels ou les poissons, sont très fréquents dans nos repas de tous les jours.

 

   Pourtant, nous pêchons les poissons de manière excessive, et risquons de les perdre tous, ou au mieux, d’être empoisonnés par les produits chimiques que les usines déversent dans leurs habitats naturels.

 

   De nombreuses espèces, qu’elles soient animales ou végétales, sont en voie d’extinction suite à leur abattage par les braconniers.

 

   Quant au cèdre de l’Atlas, il représente à lui seul la moitié de la biodiversité marocaine. L'extinction de l'arbre conduirait donc, toutes les autres espèces qui en dépendent pour survivre, à la disparition, le petit singe magot étant l’animal emblématique de la cédraie. Cet abattage entraîne aussi une désertification menaçant l’équilibre de la faune du Maroc, et gâche le paysage de certaines tribus berbères vivant dans ces régions.

 

   D’un point de vue scientifique, la déforestation engendre la libération des quantités de carbone importantes dans l’atmosphère et renforce le réchauffement climatique.

3.  Propositions de solutions

 

  •                   3.1  La recherche de solutions pour les activités qui nuisent à notre biodiversité au Maroc

  •  

  Le pays a beaucoup investi dans les sources d’énergies renouvelables afin de produire de l’électricité de manière plus « saine », notamment dans l’énergie éolienne et hydraulique.

 

   Il y a aussi maintenant des voitures à moteur électrique ou semi-électriques.

L’éradication progressive des sacs en plastique.

 

   La lutte contre la désertification qui vise la restauration des espaces forestiers et pastoraux.

 

   La production d’énergie par le gaz de la décharge d’El Oulja.

 

  Et plein d’autres solutions sont en cours de développement, en vue de sauver notre planète, ainsi que notre biodiversité ! 

4. Conclusion

 

   Durant ces deux derniers siècles, depuis la révolution industrielle, l’espèce humaine à commencé à mettre la nature, les animaux, tout ce qui l’entoure, en danger.

 

   Que ce soit l’effet de serre, le réchauffement climatique ou l’accroissement du nombre d’espèces en voie d’extinction dans le monde, les folies de l’économie humaine ne cessent de grandir et cela aux dépens de notre planète.

 

   Bien heureusement, plusieurs recherches concernant le développement durable sont entreprises, mais où cela va-t-il nous mener ? Serons-nous capable de réparer les dégâts, de récupérer ce que nous avons perdu ? 

 Zahrat K  et Houda  S

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