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L’impact de l’homme sur les algues au Maroc

   Le Maroc possède une grande façade maritime de 3.416 km s’ouvrant sur la mer Méditerranée au Nord, avec une côte de 515 km, et sur l’océan Atlantique à l’Ouest sur une longueur de côte de 2.934km.

 

   Le littoral atlantique a subi une évolution rapide et des changements sur son aspect physique, écologique et social avec toutes sortes d’activités humaines : portuaires, industrielles, urbaines, agricoles et touristiques, ce qui a provoqué des perturbations des éco systèmes côtiers et marins.

 

Sommaire :

 

 

I - Comprendre la détérioration des        algues marines :

 

 

II - Utilisation de l'algue marine :

 

 

III - Conculsion

  •  

I - Comprendre la détérioration des algues marines :

 

   Les rejets directs en mer des eaux usées (domestiques et industrielles) et le ramassage intensif (exploitation anarchique de l’algue rouge) contribuent à la forte dégradation du peuplement des algues. C’est donc l’homme qui constitue une menace sérieuse pour cette ressource marine qu’est l’algue.

 

   Les algues font partie de cet éco système car elles permettent de nourrir une grande partie de la faune marine, elles dégagent aussi de l’oxygène pour les espèces marines et servent de support d’alevins (larves et petits poissons).

 

   Les algues servent aussi à l’homme dans l’agriculture (engrais par exemple) et dans l’industrie pharmaceutique, textile, etc.

Centrale thermique à Jorf Lasfar

Usine chimique à Safi   

Ramassage d’algues rouges à El Jadida 

Algues rouges à El Jadida

  • c. Les mesures importantes à prendre :

 

   Premièrement, il faut déterminer le quota de pêche en fonction du potentiel exploitable. Le quota global à l’export est désormais plafonné à 6.040 tonnes autorisées, dont 1208 tonnes d'algues brutes et 805 tonnes d'algues transformées.

 

   Le deuxième point a trait à l'instauration du système de traçabilité, permettant le suivi du produit tout au long de la chaîne.

 

   Le dernier point concerne les dispositions juridiques. Cette année, le ministère a établi un quota d’exploitation limitant les exportations à 3.600 tonnes cette saison. 

II - Utilisation de l'algue marine :

   Il existe trois zones de ramassage de ces algues marines (la Méditerranée, l'Atlantique Nord et l'Atlantique Sud). El Jadida concentre plus de 80 % de la production nationale.

 

   Chaque année, dès le 1er juillet à El Jadida par exemple, des hommes, des femmes et des enfants vont sur les côtes pour ramasser l’algue rouge.

 

   L’algue rouge est même une principale ressource pour de nombreux foyers pour l’année. Cette richesse produite par la mer est de plus en plus convoitée. La demande augmente, mais la ressource marine s’épuise.

 

   La production de la campagne a été estimée officiellement à plus de 6.000 tonnes d’algues sèches, rien que pour El Jadida et plus de 14.000 tonnes au total. L'algue marine est un produit à valeur croissante, particulièrement ses extraits (l’agar-agar, les alginates et les carraghénanes). Les extraits d'algues sont utilisés en tant qu'agents texturants, filmogènes ou émulsifiants pour l'industrie agroalimentaire et diététique, l'industrie pharmaceutique, la cosmétique et la thalassothérapie.

III - Conclusion :

 

   Nous avons pu remarquer que l’impact de l’homme sur les algues marines conduit à leur extinction à cause de leur surexploitation et la pollution de leur milieu.

 

   C’est une ressource à protéger car des chercheurs ont montré qu’en dehors des industries qui utilisent les algues marines, certaines micro algues riches en lipides peuvent servir de bio combustible. C’est une étude importante car la consommation énergétique mondiale ne cesse d’augmenter tandis que les réserves de combustibles fossiles s’épuisent, peut-être est-ce l’énergie du futur ? Il est important de valoriser les richesses du Maroc.

Alicia  L

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  • a. Etude sur la détérioration des algues marines :

  •  

   Une étude nationale sur les algues marines a compté toutes les espèces qui existent sur le territoire national et nous présente celles qui sont menacées.

 

   Dans cette étude assez vaste, nous allons nous arrêter principalement sur le sujet que nous étudions, les algues marines et leur surexploitation par la pêche intensive.

 

   Un plan d’aménagement des algues marines a été fait par la direction de la pêche maritime et de l’aquaculture du ministère car cette pêche constitue une importante économie du Maroc.

 

   Le plan a pour objectif  la reconstruction du stock surexploité, l’organisation de l’activité, la préservation des emplois actuels et l’augmentation de la valorisation de ces produits (comme l’augmentation de la transformation à l’export – il n’existe qu’une seule usine au Maroc qui s’occupe de la transformation de l’algue rouge en agar-agar).                                                                                         

b. La situation actuelle :

 

   La principale espèce d'algue marine exploitée au Maroc est le Gélidium sesquipédale (algue rouge). Cette algue est menacée d’extinction à cause d’une surexploitation.

 

   La cueillette est devenue très laborieuse, les prises moins importantes et il faut aller de plus en plus loin, de plus en plus profond pour la trouver au fond de l’océan.

 

   Les observations sont une baisse considérable du nombre d’algues et de leur volume sur le littoral d'El Jadida.

 

   L’algue marine est exploitée principalement sans autorisation. De même, la période et les zones de pêches ne sont pas respectées. Les moyens de contrôle sont insuffisants dans ce domaine.

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