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Impact de l’activité humaine sur la biodiversité au Maroc

SOMMAIRE 

 

 

1. Introduction

2. Une biodiversité menacée

3. Dégradation de la qualité des eaux

4. Déforestation

5. Vulnérabilité au risque des changements climatiques

6. Le risque d’inondation

7.  Faible gestion des déchets solides et des décharges publiques.

8. Ressources halieutiques 

9. Conclusion

 

Introduction

 

   Le Maroc dispose d'une situation privilégiée entre l’Afrique et l’Europe, au nord-ouest du continent africain et à l'ouest du monde arabe, ce qui a permis au cours de son histoire naturelle d'avoir des échanges de matériels génétiques et de subir différentes influences climatiques. Sur le plan maritime, il dispose d’environ 3 500 km de côtes s’ouvrant sur la Méditerranée et l’Océan Atlantique. La biodiversité marocaine est riche et diversifiée. Mais la faune et la flore sont de plus en plus en danger à cause de l’activité humaine.

 

   La surexploitation des ressources naturelles, la déforestation, le surpâturage, l’urbanisation et la pollution constituent les causes majeures contribuant à l’appauvrissement de la biodiversité nationale et la disparition des espèces. Parmi les espèces disparues tout au long du XXème siècle, on peut citer le crocodile d’Afrique de l’Ouest, l’autruche à cou rouge et le lion de l’Atlas. La tortue mauresque, le singe magot et le phoque moine sont aussi menacés. Et aujourd’hui encore, de nombreux mammifères, poissons et oiseaux font partie des espèces menacées. Quant à la cédraie qui constitue l’une des principales richesses de la flore, elle aussi est menacée.

  • 2.  Une biodiversité menacée :

  •  

   L’utilisation agressive et incontrôlée des zones littorales se traduit par une multitude de formes de dégradation de l’environnement littoral. Cette dégradation est due essentiellement à la pollution domestique et industrielle, à l’urbanisation non maîtrisée, à la déforestation, à la surexploitation des ressources halieutiques et à l’érosion considérable aggravée par l’extraction abusive des sables côtiers. 

 

  • 3. Dégradation de la qualité des eaux : 
  •  

 

   Le développement urbain et industriel de la zone, est générateur d’eaux usées et de déchets solides. L’utilisation de plus en plus intensive d’engrais et de produits phytosanitaires en agriculture risque d’entrainer la dégradation de la qualité des eaux souterraines et superficielles et donc le changement de l’habitat de nombreuses espèces animales et végétales.

  • 4. Déforestation : 
  •  

   L’état d’occupation du sol du Littoral Méditerranéen Oriental (LMO) se caractérise par un faible taux de boisement et une dégradation des écosystèmes forestiers. La dynamique d’occupation du sol se caractérise par une progression de l’urbanisation et des sols devenus nus et par la régression du couvert végétal et de l’agriculture. Ces sols sont alors plus sensibles à l’érosion et facilitent le ruissellement des polluants jusqu’au réseau hydrique, affectant la qualité des eaux. Chaque 

année, le Maroc est privé de 30.000 hectares de forêts d'arganiers, un arbre endémique du sud-ouest du Maroc dont l'huile est très prisée. Cette destruction est en grande partie d'origine humaine, réalisée au profit de vastes projets immobiliers et agricoles, sans que des programmes de reboisement efficaces ne soient parallèlement menés. Le ramassage du bois, faute d’une autre source d’énergie accessible, est la première cause de la déforestation au Maroc.

  • 5. Vulnérabilité au risque des changements climatiques : 

  •  

   Le changement climatique aura notamment des effets sur : l’agriculture et la pêche (diminution des rendements), l’attractivité touristique (vagues de chaleur, raréfaction de l’eau), les zones côtières et les infrastructures (expositions importantes à l’action des vagues, tempêtes côtières et autres évènements météorologiques extrêmes, réduction du volume des nappes phréatiques d’eau douce, intrusion d’eau marine dans les aquifères), la santé humaine (vagues de chaleur), etc. 

  • 6. Le risque d’inondation 

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   D’importants problèmes d’inondations peuvent survenir après de fortes pluies compte tenu de la dégradation du couvert végétal. La disparition de certaines espèces végétales et animales impacte la  biodiversité. 

  • 7. Faible gestion des déchets solides et des décharges publiques : 
  •  

   La production des déchets ménagers est estimée actuellement à plus de 200 tonnes par jour dans la ville de Nador et sa périphérie immédiate. Fin juillet 2014, le tonnage de déchets ménagers et assimilés collectés à Mohammedia depuis le début de l’année était estimé à 47000 tonnes. Le taux de collecte des déchets ménagers est insuffisant et varie selon les quartiers ; la situation est encore plus marquée pour les communes rurales de la Province, où il y a une absence de collecte par les communes.   

  • 8. Ressources halieutiques :  

  •  

   L’effort de pêche qui a augmenté durant les trois dernières décennies, exerce une pression de plus en plus élevée sur les ressources. Les écosystèmes benthiques sont aussi affectés par la pêche au chalut, qui a accéléré la régression des herbiers de posidonies et de certaines espèces sensibles. Le thon rouge, poisson courant dans les eaux marocaines, méditerranéennes et atlantiques, est menacé d’extinction en raison de la surpêche industrielle.

  • 9. Conclusion

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   De nombreuses espèces animales et végétales sont menacées par les actions néfastes de l’Homme. Il est important de les protéger, c’est pourquoi le Maroc a créé de nombreux parcs nationaux. Le premier à être créé est celui du Toubkal en 1942, depuis de nombreux parcs nationaux ont vu le jour afin de préserver la biodiversité variée de notre pays.

 Samia M  et Lina  V

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