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Impact de l’activité humaine sur la biodiversité au Maroc

SOMMAIRE 

 

  

1. Quelles sont les espèces en voie de disparition au Maroc ?

 

2. Quelles sont les causes de  ces disparitions ?

 

3. Comment l’Homme peut-il protéger les espèces et l’environnement ? 

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    Les espèces en voie de disparition au Maroc

 

   Au Maroc, la protection de la biodiversité est une nouvelle actualité, ainsi le pays collabore sur ce point avec l’Espagne, principalement pour protéger les cétacés. Le projet se nomme  Cetasur.

   Plus de 24 000 espèces animales et plus de 7000 espèces végétales sont identifiées dans notre pays.

Cependant, le Maroc compte 30 espèces d’oiseaux en voie de disparition tels l'ibis chauve, l'outarde o u l'autruche à cou rouge, ainsi que quelques mammifères tels la hyène rayée, la gazelle dama, le singe magot, le mouflon, le chat sauvage, le Goundi  de l’Atlas,  la loutre, le fennec ou encore le phoque moine...

   La principale raison de leur quasi-disparition est la destruction de leur environnement.s espèces sont 

   Les causes des disparitions des chauves-souris sont la déforestation et le fait qu’elles soient utilisées pour la sorcellerie. De plus, leur nourriture est tuée par les nombreux pesticides.

   Il y a 5 types d’antilopes en voie de disparition dont deux seulement vivent à l’état sauvage (Torcas et Antilope Cuvier). Les 3 autres espèces sont sujettes à réintroduction.

   Les scorpions, qui sont insectivores, sont en voie de disparition car leur alimentation périt à cause des pesticides.

 

   La belette fait également partie des espèces en voie de disparition, elle vit sous protection dans le Nord du Maroc.

 

Conclusion

 

   Il y a 4 dangers principaux causant la disparition des espèces: la perte de l’habitat, le manque de nourriture, les multiples parasites et les prédateurs.

  • Activités humaines nuisant à l’environnement et à la biodiversité

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   La destruction des habitats

 

   Quand un habitat (une forêt, un marécage, une rivière) est détruit ou abimé, les animaux et les plantes qui y vivent sont le plus souvent condamnés à disparaitre. C’est le cas quand une forêt est coupée (déforestation), quand un marais est asséché, quand des bosquets ou des prairies sont transformés en pâturages, quand les villes s’étendent, …

   A cause des activités humaines, les  habitats disponibles pour les espèces deviennent moins nombreux et moins vastes ; ils sont morcelés en parcelles isolées. Le territoire des animaux est découpé par des routes ; le cours des fleuves est interrompu par les barrages.

  • La chasse excessive et la surpêche

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   La chasse excessive et la surpêche peuvent  provoquer et ont provoqué la raréfaction ou la disparition de nombreuses espèces.

   Le Phoque moine a pratiquement disparu de toute la façade méditerranéenne du pays et de toute la partie nord de sa façade atlantique pour se cantonner dans une zone très restreinte du littoral saharien appelée, à juste titre, “côte des phoques”à cause de sa pêche accidentelle mais surtout de la surexploitation des ressources halieutiques constituant sa nourriture.

La capture d’animaux sauvages et la cueillette de plantes

 

   Le commerce d’espèces sauvages (Ex : tortues, papillons ou les bulbes d’espèces végétales rares) intervient aussi pour beaucoup dans la diminution de la biodiversité.
La cueillette des fleurs de plantes menacées les empêche aussi de se reproduire et augmente leur risque de disparaitre.

L’introduction de nouvelles espèces ou de maladies

   Les écosystèmes sont des équilibres fragiles.     Quand l’homme introduit, volontairement ou non, une nouvelle espèce ou une nouvelle maladie dans un milieu, il met en péril l’équilibre de l’écosystème tout entier. En effet, les animaux et les plantes d’un écosystème sont adaptés aux conditions de leur habitat, et n’ont la plupart du temps aucune défense contre une maladie importée ou un nouveau prédateur. En effet, face un prédateur qui n’existait pas auparavant dans leur milieu, les proies n’ont aucune arme ou stratégie de défense. Face à une nouvelle maladie, les espèces sont souvent décimées car elles ne l’ont jamais rencontrée et leur organisme n’est pas protégé contre elle.

La pollution

 

   De nombreux produits chimiques sont aujourd’hui présents dans les chaînes alimentaires. Ce sont par exemple les engrais utilisés dans les champs, les rejets d’usines ou encore les insecticides. Le DDT est un insecticide qui est désormais interdit dans de nombreux pays à cause de sa toxicité. La pollution et le réchauffement des eaux ont aussi décimé de nombreuses espèces de poissons d’eau douce.

Le réchauffement du climat

 

   A cause des gaz polluants rejetés dans l’atmosphère par les activités de l’homme (les industries, les gaz d’échappement de voitures, etc.), le climat de la Terre s’est réchauffé  très rapidement (on pense que la température moyenne de la planète va augmenter de 1,4 à 5,8°C d’ici la fin du 21ème siècle) associé aux autres menaces qui fragilisent les plantes et les animaux, il met en péril de nombreux écosystèmes et espèces. Faute d’avoir le temps de s’adapter, ou de trouver de nouvelles régions qui leur conviennent, beaucoup d’espèces de plantes et d’animaux sont probablement condamnées à disparaitre si on ne parvient pas à enrayer le réchauffement de la planète.

 

Des réactions en chaine

 

   La raréfaction ou la disparition d’une espèce a des répercussions sur les autres espèces de la chaîne alimentaire et, à plus long terme, sur l’ensemble des écosystèmes. En effet, tous les maillons des chaînes alimentaires sont liés les uns aux autres. Touché un maillon, c’est toucher à un ou plusieurs autres, de façon directe ou indirecte.

 

Conclusion

 

   L’homme dégrade donc la biodiversité par la chasse excessive, la surpêche,  l’introduction d’espèces envahissantes, la déforestation mais également  l’augmentation de l’agriculture intensive.

Actions permettant à l’homme de protéger  les espèces

Consommer avec attention

 

- La première façon d’agir est d’abord de faire attention lorsque nous consommons. En n’achetant pas de produits qui nuisent directement ou indirectement aux animaux menacés mais aussi des meubles en bois exotique, ce qui contribue à la déforestation et à la destruction de l’habitat de nombreuses espèces menacées. De même, lorsque l’on voyage, en n’achetant pas de peaux d’animaux ou autres insectes naturalisés.

 

Dans notre assiette 

 

- Nous mangeons aussi régulièrement des espèces en voie de disparition. L’exemple le plus emblématique est sans doute celui du thon rouge, mais ce poisson n’est pas le seul à être victime de nos papilles. Donc il faut penser à vérifier si ce n’est pas une espèce en voie de disparition.

la biodiversité 

 

- Aider les plantes et animaux menacés en protégeant leur habitat en permanence dans des parcs nationaux, des réserves naturelles ou des zones sauvages. Ils peuvent vivre là sans trop craindre d'intervention humaine. Il est tout aussi important de protéger des habitats en dehors des réserves, comme sur des domaines agricoles ou le long des routes.

De nombreux parcs nationaux ont été créés ces dernières années pour protéger la biodiversité au Maroc. Ainsi, le parc du Toubkal, créé en 1942 est le premier parc national du Maroc. 

   Il protège la biodiversité et les beaux paysages des plus hauts massifs montagneux de toute l’Afrique du Nord. Le parc Souss Massa se caractérise par la diversité des habitats naturels et la richesse de la biodiversité animale et végétale. La colonie des Ibis chauves avec 400 oiseaux dont 90 couples nicheurs vivant dans ce parc, est la dernière population viable de cette espèce qui est parmi les plus menacées au monde.

   Au Maroc, on pouvait encore trouver les autruches à l’état sauvage dans la région d’Oued Eddahab pendant les années 70 mais plus de nos jours. Depuis quelques années, un programme de réintroduction a permis de faire réapparaître l’autruche à cou rouge dans son aire de répartition marocaine.

- Faire du compost. Cela réduit l'utilisation de fertilisants chimiques qui sont dangereux pour les animaux et les hommes et c'est bénéfique pour les plantes.

 

Actions permettant de protéger    l’environnement

Alimentation éco responsable 

 

   Consommer  des produits locaux et de saison. Ils nécessitent moins d’emballage que ceux provenant de régions éloignées. Sans compter que la quantité de gaz à effet de serre liée au transport – entre le point de cueillette et le point de vente – est passablement réduite.


Non aux produits toxiques :

 

   Éviter de jeter des produits dangereux dans les toilettes, l’évier, la poubelle, l’égout ou… un coin de la cour. Les apporter plutôt dans un éco centre, un centre de collecte de déchets dangereux ou un lieu où l’on gère ce type de produits.

   Réduire au minimum l’emploi de pesticides.

 

Conclusion :


   Pour protéger l’environnement il faut recycler les matériaux recyclables et conserver la nature. L’eau sale doit être envoyée aux stations d'épuration d'eau, qui la purifient pour qu'elle puisse retourner dans la nature sans polluer. Pour protéger la pollution du sol, il faut une meilleure gestion  des décharges publiques et éviter ainsi les produits chimiques nocifs qui peuvent s’infiltrer dans le sol.

Emma B et Thaïs  B

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